Son histoire
Germaine nous a été confiée avec Olympe par leur famille qui devait s'en séparer lors d'un déménagement.
Nous les avons baptisées à leur arrivée car elles n'avaient pas de prénoms. Germaine est nommée ainsi en hommage à la résistante et ethnologue française Germaine Tillion.
Ces deux poules sont arrivées avec la galle des pattes : il s'agit d'un acarien creusant des galeries sous les écailles des pattes et causant démangeaisons, douleurs, croûtes et parfois même la déformation voire la perte d'un doigt si ce n'est pas soigné à temps.
Germaine montrait également des signes de souffrances respiratoires, avec la crête et les barbillons violets et un ventre anormalement gonflé. Après plusieurs recherches, les symptômes correspondaient à ceux d'œufs coincés et/ou cassés à l'intérieur de son corps. Cette anomalie entraine souvent le décès de la poule. Mais Germaine, telle son homonyme, a résisté à l'envahisseur et s'est battue ! Avec l'aide de suppositoires à la glycérine, de bains tièdes, et de beaucoup d'amour, elle est maintenant complètement guérie ! Elle nous offre un gros œuf presque chaque jour. Les risques de récidives de l'anomalie étant élevés, elle reste sous surveillance.
Son tempérament
Germaine était très peureuse à son arrivée : nous ne pouvions pas l'approcher à moins de 20 mètres ! Il fallait attendre la nuit tombée, qu'elle soit presque endormie pour lui faire ses soins sans trop la stresser.
Encore un peu timide aujourd'hui, elle vient tout de même réclamer la nourriture comme les copines et parfois manger dans la main. Mais par manque d'habitude dès toute petite, elle ne contrôle pas sa force et peut faire mal ou pincer la peau sans faire exprès. C'est pour cela qu'on ne vous proposera jamais de lui donner à manger dans votre main, ce contact est réservé aux petites poules naines.
Elle s'est bien intégré au groupe et a plutôt une place élevée dans la hiérarchie, elle s'impose naturellement face aux autres grâce à sa grande taille, .